Retour sur le Datapunk

- 04 Avr 2023
Le datapunk n’existe pas (encore)
C’est peut-être une déception, mais le datapunk n’est pas une réalité et notre article du premier avril n’était qu’un ensemble de réponses de Chat GPT (sous le pseudonyme Guy-Philippe Turbot) à quelques questions bien orientées.
Cette expérience, qui nous l’espérons, vous aura fait sourire, démontre deux points.
Le premier est qu’il faut se méfier de la capacité des intelligences artificielles conversationnelles à produire du contenu complètement fictif, mais très crédible. Chat GPT répond efficacement aux questions qui lui sont posées, sans vraiment être jamais capable d’y inclure une définition précise du datapunk (et pour cause !), mais en enchaînant les généralités pertinentes autour des concepts d’exploitation de la donnée : Data Visualisation, confidentialité, éthique… quelques études plus ou moins sourcées qui soulignent l’importance croissante du traitement de la donnée, en général.
Le second est que, même si tout ceci manque un peu de cohérence, le sujet de la valorisation de la donnée a généré suffisamment d’articles sur lesquels chat GPT a été entraîné pour que cette intelligence artificielle conversationnelle soit en mesure de produire un article riche de réflexions pertinentes.
La valorisation de la donnée est néanmoins d’actualité
La valorisation de la donnée est en effet actuellement particulièrement digne d’intérêt.
D’une part, la quantité de données générée par nos écosystèmes numériques est devenue colossale et doit être organisée d’un point de vue structuration entre :
- Les bases de données transactionnelles, qui sont manipulées par les applications que nous utilisons quotidiennement et qui sont la source principale de création de données.
- Les Data Lakes, ou lac de données, qui permettent l’archivage, sous une forme généralement moins structurés, des données issus des bases de données transactionnelle, lorsqu’elles ne sont plus d’actualité.
- Les Data Warehouses, ou entrepôts de données, qui accueillent les données issues des deux précédents types de stockage, après qu’elles aient été raffinées pour une exploitation à des fins d’analyse, de création de rapports dynamiques, d’aide à la décision.
D’autre part, ces données recèlent une véritable valeur qui ne demande qu’à être exploitée, en automatisant des réactions aux données transactionnelles. Ces automatisations peuvent être basées sur les recommandations prédictives de moteurs de machine learning entraînés sur les données des data lakes ou sur des algorithmes dont les règles ont été décidés sur la base des analyses permises par les data warehouses.
C’est précisément le type de mission que réalisent les équipes de Synotis, spécialistes Data du groupe Smile
La donnée, au cœur des Digital Experience Platforms
Un exemple concret de l’utilisation de ce type de dispositif piloté par la donnée est le déploiement de Digital Experience Plateforms. Ces plateformes se composent :
- D’un élément de gestion de contenu numérique ou d’e-commerce, que nous appellerons CMS (Content Management System), qui va être l’interface de vos utilisateurs (visiteurs, usagers ou clients) avec votre écosystème numérique.
- D’un moteur d’agrégation de la connaissance client, que nous appellerons CDP (Customer Data Platform), qui va agréger les données issues du CMS et celles issues de votre système informatique interne, voir de sources tierces, pour définir des segments d’utilisateurs.
- Et d’activateurs, qui peuvent lancer des actions marketing (on parle d’outils de Marketing Automation) ou déclencher de la personnalisation au sein du CMS, en se basant, en temps réel, sur les segments, définis dans la CDP, pour chaque utilisateur.
Ce type de suite marketing numérique est exactement ce que proposent nos partenaires éditeurs, que ce soit Acquia (en s’appuyant Drupal pour la partie CMS), Adobe, Ibexa ou encore Liferay, à travers des logiciels dont l’intégration est notre cœur de métier.
Bien entendu, cet exemple abordant la manipulation de données client, il doit être déployé dans le respect du cadre législatif et réglementaire qui impose une démarche éthique vis-à-vis des données personnelles.
Le mot de la fin ?
Même si nous aurions adoré mettre en œuvre pour vous des dispositifs datapunk (ce nom n’ayant été choisi pour notre poisson d’avril, que pour sa proximité phonétique avec les genres artistiques, cyberpunk, steampunk ou encore solarpunk) vous devrez vous contenter de notre expertise en termes de conseil stratégique data, de déploiement de DXP ou de respect du RGPD. Avouons que c’est déjà un bon début !